Nos enfants sont des maîtres zen !

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Avez-vous remarqué comme les enfants (les plus jeunes en particulier) font naturellement et avec la plus grande aisance, ce que nous adultes mettons des années à RÉapprendre ?

Je me faisais cette réflexion en regardant ma fille manger ce matin.

Peut-on éduquer sans récompenser ? 3/3

peut-on éduquer sans récompenser ?

Vous avez lu les deux premiers volets et comme moi, vous avez envie de tester autre chose que les récompenses pour amener vos enfants vers la coopération, la politesse, l’autonomie, la confiance, le sens du service et des efforts… ?

Ou simplement êtes-vous curieux d’en savoir plus ?

Bienvenue dans ce dernier volet consacré aux alternatives aux récompenses. 

Vous l’aurez compris (en lisant les volets 1 et 2) , je ne suis pas favorable aux récompenses, du moins pas comme méthode éducative. Et par « éduquer » j’entends :

Peut-on éduquer sans récompenser ? 2/3

Peut-on éduquer sans récompenser ?

Cet article est la suite de « Peut-on éduquer sans récompenser ? 1/3« . Il m’a été inspiré à la suite d’un échange avec une maman (Lucie) sur les différents moyens d’amener nos enfants à adopter des comportements dits « positifs » (coopération, attention, respect, discipline, courage, persévérance, sens du service, patience, etc.). Le système des récompenses en est un et il reste aujourd’hui très populaire dans nos écoles et nos familles. Lucie m’a demandé mon point de vue sur la question… Ma réponse s’est transformée en une série de trois articles dont voici le second volet.

Après un rapide aperçu des avantages et limites du système des récompenses pour motiver un enfant à agir « positivement » (voir article précédent) j’en suis arrivée à la conclusion que la recherche d’une forme de récompense fait partie de la motivation MAIS que cette « récompense » n’est au départ (dans l’esprit du tout petit) ni matérielle ni conditionnée.

J’ai exposé précédemment mon point du vue sur les limites des récompenses matérielles. J’en viens à présent aux limites des récompenses conditionnées…

Peut-on éduquer sans récompenser ? 1/3

peut-on éduquer sans récompenser ?

Un échange particulièrement stimulant avec une maman au sujet des récompenses, encouragements, compliments et autres renforcements positifs m’a donné l’envie de rédiger cette série d’articles.

Les questions de cette maman, que nous appellerons Lucie, partent d’une discussion qu’elle a eue avec deux autres mamans. Chacune utilise une méthode basée sur les récompenses pour encourager et renforcer les comportements « positifs » de ses enfants. Les arguments de ces trois mamans ont nourri ma réflexion et je m’en suis inspirée pour étayer cet article. Merci à Lucie de m’autoriser à publier quelques extraits de notre échange.

Pour mieux situer le débat, il s’agit donc d’une réflexion sur les méthodes éducatives utilisant le système des récompenses pour encourager et renforcer les comportements « positifs » des enfants.

Imparfaits, libres et heureux ! (2)

Une conversation avec une jeune maman ( évoquée dans « le mythe du bon parent« ) m’a donné l’idée de créer la rubrique : « Imparfaits, libres et heureux ». Le concept est simple : reprendre les conseils que j’ai reçus à la naissance de ma fille (Clara) et faire un petit bilan 5 ans après de ce qui a plus ou moins bien « marché » pour nous. Après les conseils 1,2 et 3, voici la suite…

Conseil n° 4 : elle va prendre de mauvaises habitudes si tu dors à côté d’elle, elle ne pourra plus dormir seule 

A ce jour (4 ans et 11 mois!) ma fille s’endort effectivement plus rapidement et plus sereinement si je reste près d’elle. Ce qui me prend le temps

Décoder les comportements des enfants ou le grand challenge des parents !

En surfant sur le net, je suis tombée sur une citation d’Aletha Solter (psychologue suisse-américaine) qui m’a particulièrement interpellée :

  « C’est lorsqu’ils semblent en mériter le moins que les enfants ont le plus besoin d’amour et d’attention »

A la simple lecture de cette phrase, j’ai vu défiler dans ma tête toutes les situations où je me suis trouvée face à un enfant qui avait manifestement un grand besoin d’amour et d’attention et qui pour le faire savoir adoptait précisément TOUS les comportements les moins susceptibles d’en susciter.

Exemples (fréquemment observés chez les jeunes enfants) :

Imparfaits, libres et heureux ! (1)

Une conversation avec une jeune maman ( évoquée dans « le mythe du bon parent« ) m’a donné l’idée de créer la rubrique : « Imparfaits, libres et heureux ». Le concept est simple : reprendre les conseils que j’ai reçus à la naissance de ma fille (Clara) et faire un petit bilan 5 ans après de ce qui a plus ou moins bien « marché » pour nous.

Conseil n°1 : Laisse-la pleurer dans son lit, elle va finir par s’endormir …

Allez savoir pourquoi, je n’ai jamais eu le cœur à laisser pleurer ma fille seule dans son lit jusqu’à ce qu’elle s’endorme. Bien que plane sur moi la menace de lui donner

Couple et éducation : doit-on faire « front commun » ?

Lorsque nous devenons parents, nous découvrons très vite que notre bien aimé(e) avec qui nous partagions tant… ne partage pas forcément TOUS nos points de vue sur l’éducation des enfants. Confrontés à notre tout nouveau statut de père ou de mère, la complicité, la confiance et les certitudes qui nous liaient font bientôt place aux doutes, aux frustrations et aux malentendus. Comme si nous avions soudain oublié que nous sommes avant tout deux individus distincts ! Pour mieux comprendre ce phénomène, revenons sur un mythe qui complique la vie de bien des parents :

Le mythe du « front commun »

Nous ne sommes jamais vraiment préparés au chamboulement que représente l’arrivée d’un enfant et malgré toute la bonne volonté du monde, il est impossible d’anticiper nos réactions. Nous avons une idée plus ou moins précise du couple parental que nous souhaiterions former (subtil mélange entre ce que nous avons reçu de nos propres parents, ce que nous souhaitons garder d’eux, ce que nous souhaitons changer et ce dont nous n’avons absolument pas conscience !). Et bien souvent les choses ne se passent pas tout à fait comme nous l’avions imaginé…

Doit-on apprendre à nos enfants à obéir ?

Quelle maman ne s’est jamais sentie démunie face à un petit bonhomme de 90 cm de haut qui refuse catégoriquement de mettre ses chaussures ? Quel papa n’a pas perdu patience quand au bout de 5 histoires, 4 verres d’eau et 15 bisous, sa Lili chérie (3 ans et demi) n’est toujours pas couchée ?

A un moment ou à un autre, la question de l’obéissance devient centrale dans notre vie de parent. Certains croient aux vertus de l’obéissance pour s’intégrer à l’école et dans la société en général. D’autres moins convaincus par ce modèle, explorent d’autres voies comme le respect mutuel et la coopération…

Mon conjoint et moi ne sommes pas d’accord sur l’éducation des enfants …

Vous trouverez dans cette rubrique mes réponses aux questions que je reçois le plus fréquemment de la part des parents

La question du jour me vient de Marie, une maman qui met en pratique les principes d’éducation bienveillante avec son petit garçon de deux ans et qui me rapporte la situation suivante :

Pour le moment à la maison j’ai du mal à appliquer ces principes sans qu’ils soient perçus comme ultra permissifs par mon mari 🙂 Il a peur que Lucas ne soit pas armé pour obéir quand il faudra se tenir en rang à l’école et dans tous les domaines où l’on attend de l’obéissance de la part des enfants ».

Je rencontre fréquemment des parents qui souffrent d’être seuls au sein du couple à vouloir expérimenter la coopération plutôt que la voie plus classique de l’autoritarisme ou du laxisme avec leur(s) enfant(s). Que faire quand les avis s’opposent et que les tensions s’installent ?