Peut-on éduquer sans récompenser ? 2/3

Cet article est la suite de « Peut-on éduquer sans récompenser ? 1/3« . Il m’a été inspiré à la suite d’un échange avec une maman (Lucie) sur les différents moyens d’amener nos enfants à adopter des comportements dits « positifs » (coopération, attention, respect, discipline, courage, persévérance, sens du service, patience, etc.). Le système des récompenses en est un et il reste aujourd’hui très populaire dans nos écoles et nos familles. Lucie m’a demandé mon point de vue sur la question… Ma réponse s’est transformée en une série de trois articles dont voici le second volet.

Après un rapide aperçu des avantages et limites du système des récompenses pour motiver un enfant à agir « positivement » (voir article précédent) j’en suis arrivée à la conclusion que la recherche d’une forme de récompense fait partie de la motivation MAIS que cette « récompense » n’est au départ (dans l’esprit du tout petit) ni matérielle ni conditionnée.

J’ai exposé précédemment mon point du vue sur les limites des récompenses matérielles. J’en viens à présent aux limites des récompenses conditionnées…

Les effets du « Si »

Les méthodes éducatives utilisant les récompenses sont basées sur des « si » : Si tu mets la table, si tu ranges ta chambre, si tu dis pardon, si tu obtiens 15 en maths, si tu m’aides, etc. tu auras droit à … un bonbon, un bisou, un cadeau, une sortie, une image, une pièce/billet. Système qui implique que si l’enfant ne se conforme pas aux attentes ou aux objectifs fixés, il perd quelque chose (méthode 1) ou ne le gagne pas (méthode 2).

D’un point de vue éducatif, le message est clair :

Sois conforme à ce que l’on attend de toi et tu seras récompensé. Si tu n’es pas conforme (si tu es toi-même!) tu ne seras pas récompensé ou tu perdras quelque chose (le lien, l’amour, la reconnaissance, ou un avantage quelconque sous la forme d’objets ou autre).

Point de vue efficacité, il faut reconnaître que ce système fonctionne. Pourquoi ? Tout simplement, à mon avis, parce que l’enfant sent qu’il a intérêt à se conformer à ce que l’on attend de lui. Non pas parce qu’il a conscience de l’importance de ranger sa chambre ou d’être silencieux pendant que maman discute avec son amie, mais avant tout pour sa sécurité.

Je m’explique…

Rappelons-nous que le tout jeune enfant est 100% dépendant des adultes qui prennent soin de lui. Il a besoin d’eux pour manger, boire, avoir un abri, recevoir de la chaleur, des soins et de l’affection. Il a besoin d’eux pour vivre jusqu’à ce qu’il devienne autonome. Il va donc se conformer, autant que son jeune cerveau le lui permet, à leurs attentes. Non pas pour avoir une image de plus ou pour le plaisir de débarrasser la table, mais pour garder ce lien sécurisant avec eux. Sa motivation, au départ, vient donc de son besoin fondamental de sécurité.

En outre, pour le tout petit, être récompensé signifie être accepté ou mieux encore : être aimé. Et c’est ce sentiment qui lui importe en premier lieu. Que peut-il alors se passer dans son esprit (et dans son corps) quand il n’est pas récompensé ?

Quand amour et récompenses se mêlent dans l’esprit de l’enfant

Mes parents me félicitaient et me disaient qu’ils étaient fiers de moi mais en réalité j’attendais d’eux qu’ils me disent qu’ils n’avaient pas besoin que je réussisse ni d’avoir de quoi être fiers de moi pour m’aimer. Je m’étais jurée à l’époque de faire gaffe plus tard avec mes enfants, pour qu’ils ne croient pas que l’amour est une récompense à leurs efforts ».

Témoignage d’Anna

Les neurosciences nous le confirment aujourd’hui, le cerveau d’un jeune enfant ne lui permet absolument pas de prendre du recul, raisonner et faire la part des choses.  De ce fait, il y a de grandes chances pour que dans son cerveau :

récompense = amour = sécurité

Dans une éducation basée sur les récompenses, plus l’enfant reçoit de récompenses plus il se sent confiant, capable, valorisé et reconnu. A long terme, il va construire une bonne image de lui-même et prendre confiance en lui. En tout cas, c’est il me semble, l’un des objectifs recherchés. Vu sous cet angle les effets de la récompense sont plutôt souhaitables et positifs. L’ennui c’est qu’il risque au passage d’associer amour et récompense : si maman le récompense c’est qu’elle est satisfaite et qu’il a répondu à ses attentes. Il se sent donc aimable.

Dans cette logique, s’il ne reçoit pas de récompense, il peut en déduire qu’il n’est pas capable, et/ou qu’il ne fait pas assez d’efforts, qu’il ne répond pas aux attentes de maman (ou papa) et qu’il n’est par conséquent pas aimable. Il peut alors progressivement perdre confiance en lui, nourrir une mauvaise image de lui-même et surtout craindre de perdre l’amour de son parent. Dans ce cas l’équation s’inverse :

pas de récompense = pas d’amour = insécurité 

Or l’insécurité nous met dans un état d’alerte qui génère des comportements automatiques de défense. Prenons l’exemple de l’enfant qui n’a pas rangé sa chambre alors que cela fait partie des tâches que son parent lui a données. Il sait que son comportement ne sera pas récompensé s’il persiste à laisser sa chambre en désordre. Il sait aussi que cela risque de déplaire à papa ou maman. Quelles peuvent être ses réactions ?

1 / Il se soumet à la demande du parent pour se préserver et préserver le lien avant tout. La peur devient le moteur de l’action.

2 / Il détourne le sujet, joue, plaisante, fait mine de ne pas se soucier de la demande du parent. Il cherche à fuir, à éviter le problème. En réalité, il s’agite pour ne pas sentir ce qui se passe en lui. L’évitement est une autre forme de réaction au stress, donc à la peur.

3 / Il se défend, ironise, se justifie, cherche à provoquer, se braque, refuse de coopérer. Il est en lutte. Ces réactions sont une façon de préserver son intégrité, son identité, une façon de garder le contrôle de la situation, un moyen de dire « c’est moi qui décide ! ». Encore une fois, le moteur reste la peur de perdre quelque chose (le contrôle de soi et de la situation, l’estime de soi)

Ces réactions sont automatiques. Elles sont inscrites dans notre cerveau reptilien (celui gère les fonctions vitales) et servent à assurer notre survie. Elles sont adaptées en cas de danger réel (face à une attaque par exemple nous allons soit nous immobiliser (repli/soumission), soit partir en courant (évitement, fuite), soit contre-attaquer (lutte)). Il faut savoir qu’elles se déclenchent aussi automatiquement en cas de stress, même s’il n’y a pas de « menace réelle ».

Pour notre cerveau reptilien toute situation d’insécurité est un danger potentiel dont il cherche à nous protéger. On peut donc imaginer qu’un enfant qui a peur de perdre l’affection de son parent s’il ne range pas sa chambre (je schématise), va accepter de coopérer pour préserver sa sécurité. Ce qui m’amène à cette question :

N’y aurait-il pas un levier plus satisfaisant que celui de la peur pour amener nos enfants à se conduire comme nous le souhaitons ?

 

Le fabuleux pouvoir de l’acceptation inconditionnelle

A partir du moment où nous entrons dans le système des récompenses (ou des félicitations), nous nous éloignons de ce dont ont fondamentalement besoin nos enfants pour être heureux et épanouis : notre acceptation inconditionnelle.

Si j’insiste autant sur l’épanouissement et le bien-être de l’enfant, c’est que je suis convaincue que plus l’enfant se sent en confiance et en sécurité plus il se montre attentif aux autres et coopératif. Un enfant qui se sent bien est un enfant qui agit « bien ». C’est aussi simple que cela. Un enfant qui sait et sent qu’il sera accepté quoiqu’il fasse sera bien plus enclin à modifier ses comportements inadaptés ou inacceptables pour les personnes qui l’entourent.

Il existe un curieux paradoxe : quand je m’accepte tel que je suis, alors je peux changer »

(Carl. Rogers)

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, ce précepte s’applique aussi de manière incroyablement efficace dans la relation adulte-enfant. C’est-à-dire que plus nous acceptons notre enfant tel qu’il est, plus il va s’autoriser à changer.

Ainsi, non seulement l’acceptation inconditionnelle est un facteur de bien-être et d’épanouissement mais elle est en plus un moteur de changement. Si vous avez expérimenté l’écoute active alors vous connaissez sûrement ce phénomène surprenant !

En d’autres termes, pour agir positivement un enfant a besoin de sentir que quoi qu’il fasse il sera accepté tel qu’il est. Bien entendu, il ne s’agit pas d’accepter « tout et n’importe quoi » mais d’assurer à l’enfant que l’affection que nous lui portons et la sécurité que nous lui offrons ne sont pas conditionnées (si tu ne fais pas ce que j’attends de toi, je te mets à la porte, je ne t’aime plus, je te fais la tête, je te punis, je ne te fais plus de bisous, je ne te donne pas d’image, etc. ). Lui signifier que ses comportements peuvent nous déplaire, nous attrister, nous fâcher, nous décevoir, nous contrarier sans pour autant menacer notre relation. Lui éviter en quelque sorte de faire la confusion entre mécontentement et désamour.

C’est à mon sens l’un des enjeux les plus complexes et les plus fondamentaux de la parentalité.

 

 En route vers une alternative aux récompenses…

En y regardant de plus près, quand nous récompensons un enfant (en recourant par exemple aux méthodes 1 et 2), nous lui transmettons au moins trois messages :

1/  Tu es capable, tu agis de façon adéquate, tu as telle ou telle qualité, 

2/ Je suis content(e), ton comportement m’est agréable (en général nous sommes content de récompenser l’enfant puisqu’il a répondu à notre demande/attente en rangeant sa chambre, débarrassant la table…),

3/ Je t’encourage à continuer ainsi !

Tous ces messages nourrissent l‘estime, la confiance et la sécurité affective, le besoin d’être soutenu, encouragé… Ils renforcent également notre lien avec l’enfant.

Nous avons pour la plupart appris à nourrir ces besoins en passant par les récompenses matérielles et conditionnées. Et nous continuons à entretenir ce système (à l’école notamment). Pourtant si nous supprimons les récompenses en elles-mêmes nous avons d’autres moyens de continuer à satisfaire ces mêmes besoins…

« Oui mais… », me direz-vous,  « Nous aimons tous être valorisés et récompensés pour nos efforts ! »

Bien sûr que nous aimons que nos efforts soient récompensés… et généralement ils le sont simplement par les résultats qu’ils génèrent !

Ex : je passe 2 heures à ranger et nettoyer ma maison (= effort)

Résultat : ma maison est propre, elle sent bon, mes affaires sont rangées.

Récompense :  je me sens mieux, j’y vois plus clair, je suis satisfaite, fière de moi, etc.

Bien entendu, si mon compagnon me dit : « chouette tu as rangé et nettoyé la maison, qu’est-ce que c’est agréable, merci ! », je ressentirais de la reconnaissance et du plaisir partagé, ce qui accroîtrait encore davantage mon envie de « bien faire ». 

Imaginez maintenant qu’il me dise : « C’est bien, tu as bien travaillé, je suis fier de toi …et pour te récompenser, je t’invite au resto ! »

Que ressentiriez-vous à ma place ?

Personnellement je me dirais :

1/ que je n’ai pas besoin de son jugement, fut-il positif, pour me sentir contente et fière de moi, (et je constate régulièrement que les enfants non plus n’ont pas besoin de notre jugement pour se sentir contents et fiers d’eux)

2/ que ma joie d’être invitée au restaurant serait encore plus grande si elle n’était pas liée à ce que j’ai fait/pas fait

3/ que je préfère quand il me dit qu’il est content, tout simplement, sans jugement ni récompense 🙂

Je prends cet exemple au sein du couple mais je penserais la même chose à la place d’un enfant de 6 ans qui vient de ranger sa chambre tout seul et dont la maman le félicite et lui offre une récompense.

La satisfaction personnelle est un facteur non négligeable de la motivation. La reconnaissance et les encouragements venant des personnes qui nous sont chères (notamment) sont cependant nécessaires car ils nourrissent et consolident nos relations.

Tous ces ingrédients réunis boostent notre envie d’agir pour le bien-être de tous et sont une première alternative aux récompenses « traditionnelles ».

Petite nuance toutefois : la récompense matérielle (cadeau, argent, sortie, surprise…) peut être un plus très agréable, gratifiant et motivant pour celui qui la reçoit comme pour celui qui l’offre. C’est quand elle devient systématique et conditionnée qu’elle perd à mon avis de son sens et de son efficacité…

 

Et les compliments dans tout ça ?

Il est une autre forme de « récompense » qui nous vient assez spontanément lorsque nous voulons encourager nos enfants à adopter les comportements que nous apprécions : les compliments. Ainsi les « tu as bien travaillé, tu as bien rangé ta chambre, tu as été gentil avec ta sœur, tu es bien sage, tu fais de beaux dessins, tu es doué pour le piano, tu chantes bien, tu es le meilleur…  » nous viennent très naturellement et avec les meilleures intentions du monde !

Il est vrai qu’à première vue, pourquoi se priver du plaisir de faire des compliments à nos enfants ?

Après tout, les compliments devraient avoir un impact positif sur leur confiance et leur estime. En plus, ils nous permettent de reconnaître leurs efforts, de les encourager à continuer et même de partager notre plaisir à les voir accomplir certaines taches. Alors pourquoi les remettre en cause ?

Parce que le compliment est un jugement et le jugement est à double tranchant.

Je ne peux m’empêcher de penser que cela rend les enfants dépendants du regard et de l’approbation des adultes. Cela reste un jugement même s’il est positif… « 

(Témoignage de Lucie)

Je partage cette réflexion… et me demande ce que donnerait une société où les enfants apprendraient à s’évaluer eux-mêmes. Tout en étant guidés par l’adulte. Comment évoluerions-nous si dès l’école nous goûtions au plaisir et à la fierté de pouvoir nous attribuer nous-mêmes nos « bons points », en fonction de nos propres objectifs ou de ceux qui nous sont fixés, plutôt que de nous soumettre avec plus ou moins d’appréhension à l’appréciation de nos professeurs (qui eux-mêmes dépendent sans doute de leur propre supérieur hiérarchique) ?

Aurions-nous si peur du jugement des autres si nous apprenions dès l’enfance à nous auto-évaluer et à corriger nous-mêmes nos comportements déplaisants ?

Et ce bien sûr avec l’aide de l’adulte et non dans la crainte du jugement de l’adulte.

 

Assez curieusement, une évaluation positive est une menace potentielle au même titre qu’une négative, puisque dire à quelqu’un qu’il fait bien implique que vous avez aussi le droit de lui dire qu’il fait mal.

 Carl Rogers

 

Tout comme les récompenses matérielles, le compliment place l’enfant dans une situation de dépendance vis-vis du regard de l’adulte et génère une appréhension, une tension qui peut se manifester sous la forme de questionnements comme :

 Ai-je bien fait, suis-je capable, suis-je quelqu’un de valable ?

Pour certains enfants cette tension sera un moteur pour progresser. Pour d’autres, elle sera au contraire un frein.

Quoi qu’il en soit elle ne favorisera pas l’autonomie et l’indépendance car il se peut que l’enfant, une fois adulte, continue à rechercher l’approbation extérieure dans la majorité de ses décisions et ses actions. Ce qui s’avère malheureusement insatisfaisant et souvent perturbateur à long terme. Pourquoi ? Parce que nous aspirons tous à nous réaliser et à suivre le chemin qui est le nôtre plutôt que celui qu’on a choisi pour nous.

Comme pour les récompenses matérielles, il n’y a rien de « mal » non plus à complimenter nos enfants quand le cœur nous en dit. Simplement peut-être garder à l’esprit que les effets du compliment ne sont pas toujours ceux que nous espérons.

Je crois par ailleurs que si nous laissons l’enfant découvrir de lui-même le plaisir d’atteindre ses objectifs, de contribuer au bien-être des autres et de veiller à son propre bien-être, nous l’aidons à cultiver cet élan positif que nous avons tous à la naissance.

A trop vouloir encourager nos enfants à bien faire, n’interférons-nous pas dans un processus parfaitement naturel ?

 

Plus j’observe les enfants, plus je suis convaincue de l’existence de cet élan inné qui les pousse à agir du mieux qu’ils le peuvent en fonction des moyens et des besoins qu’ils ont. Et plus souvent dans le but de nous être agréables que de nous provoquer pour tester nos fameuses limites. De ce point de vue là, non seulement les récompenses « classiques » n’ont pas lieu d’être mais elles peuvent les couper de leur élan spontané. D’un autre côté cet élan n’existerait pas s’il ne leur permettait pas d’accéder à une autre forme de récompense…

De quelle(s) « récompense(s) » nos enfants ont-ils réellement besoin ?

Pour répondre à cette question et conclure ce second volet, je citerai un passage du dernier livre de la pédiatre Catherine Guegen : « Pour une enfance heureuse »

 

Un des neurotransmetteurs principaux du système motivation-récompense est la dopamine. Cette molécule est un des éléments qui nous permet de profiter pleinement de la vie, d’avoir des projets et nous donne la vitalité, le dynamisme, le courage et la constance pour les réaliser. Elle est également secrétée quand nous sommes récompensés ou espérons une éventuelle récompense. La dopamine est secrétée lors des moments d’intimité. Des mécanismes cérébraux « récompensent » ces moments privilégiés entre deux personnes. Quand le parent câline son enfant, l’ocytocine déclenche la sécrétion de dopamine, d’endorphines et de sérotonine qui procurent un sentiment de bien-être intense, donnant le désir de revivre ces moments si agréables.

Ainsi, d’un point de vue biologique, il existe un lien direct entre l’action et la perspective du plaisir que va nous procurer le résultat de cette action. Sans ce plaisir il n’y aurait pas de motivation. Quelle que soit la forme qu’elles prennent, les récompenses jouent un rôle moteur mais c’est cette sensation de bien-être que nos enfants recherchent avant tout.

Si comme le dit Catherine Guegen, les moments d’intimité et les moments privilégiés « stimulent les circuits cérébraux du système motivation-récompense », nous avons là de multiples voies qui s’ouvrent à nous pour motiver nos enfants ! 

Dans le troisième article de cette série, je reviendrai plus en détail sur les savoir-être et les savoir-faire qui peuvent nous aider à encourager les comportements positifs de nos enfants et à leur transmettre les valeurs qui nous sont chères… sans trop user des compliments, ni des récompenses !

Pour résumer cette seconde partie en deux phrases :

• Pour nos enfants comme pour nous, le moteur le plus puissant de l’action « positive » reste l’assurance d’être accepté tel que nous sommes, sans condition.
  
  
• Savoir transmettre à nos enfants notre plaisir à les voir adopter les comportements qui nous sont agréables, sans jugements ni récompense (autre que le plaisir intense que leur procure la sécrétion de dopamine !), est un moyen puissant d’entretenir et de favoriser ces comportements tout en renforçant notre relation. Ce point fera l’objet de la troisième et dernière partie de cette série d’articles !

Et pour aller plus loin…

 

« Pour une enfance heureuse »

Catherine Guegen – 210 pages – 2014 © Robert Laffont

Repenser l’éducation à la lumière des dernières découvertes sur le cerveau. Tel est le passionnant sujet de ce livre. L’auteure y montre comment les premières expériences de notre vie façonnent notre développement cérébral et comment nous parents, grands-parents, éducateurs, enseignants, médecins, pédiatres… pouvons soutenir pleinement les capacités affectives et relationnelles de nos enfants. Et par conséquent celles des adultes qu’ils deviendront ! Un précieux complément au livre « J’ai tout essayé! » d’Isabelle Filliozat pour les amateurs de sciences et de biologie. Ou encore si vous cherchez des arguments pour convaincre vos amis qui ne jurent que par le « scientifiquement prouvé » 😉

20,00 €	|

« Je t’aimerai toujours, quoi qu’il arrive »

Debi Gliori – 32 pages – 2013 © Gautier Languereau

L’histoire tendre et poétique d’un petit renard inquiet qui cherche à être rassuré. Un très joli conte à lire et à relire sur le thème de l’amour inconditionnel d’une maman pour son enfant.

 6,90 €